Portfolio, carnet de voyage en noir et blanc…
Afin de clôturer le premier semestre 2014 en images, nous avons le plaisir de vous proposer ce portfolio en noir et blanc, dans lequel nous avons choisi pour vous quelques-unes de nos meilleures photos. Bon visionnage et bel été à tous !
Private Investigations - Dire Straits
***
Janvier

Arbois. Statue rendant un hommage plus que mérité de la commune au grand homme et scientifique français, qui osa dire un jour que le vin était la plus saine et la plus hygiénique des boissons.

Nevy-sur-Seille. François Rousset-Martin entrant dans une de ses caves, dans de son village d’origine. Il est selon nous le grand vigneron que Château-Chalon attendait. Ses vins en surprendront plus d’un…

Les pieds de la statue de Saint-Antoine de Padoue sise dans la cave de François Rousset. Ici s’affinent des vins hors du temps, des modes, qui ont par ailleurs la chance d’être issus des plus grands terroirs de Château-Chalon.

Condrieu. Paul Amsellem, compagnon de Christine Vernay, prend de faux airs de Robert De Niro pour nous raconter, photo à l’appui, les terroirs et l’histoire pas banale de ce domaine ô combien important pour l’appellation.

Ampuis. René Rostaing, bon pied bon œil, nous parle de la serine avec passion. Un homme aussi distingué que ses vins, qui s’apprête à prendre une retraite méritée et à passer la main à son fils, Pierre.
***
Février

Aniane. Débriefing collectif après une verticale de 30 millésimes de Daumas Gassac, sous le regard d’Aimé Guibert, de sa femme et de ses enfants. Une dégustation historique.

Cave de La Grange des Pères. Il paraît qu’ici, quand les collègues bourguignons entrent, ils n’ont rien à redire sur l’alignement des fûts. Ni la grandeur des vins produits !

Laurent Vaillé. Le seul « vigneron-artiste » que nous connaissons. S’il n’avait pas fait du vin, nous l’aurions imaginé écrivain, cuisinier ou encore peintre. Un homme d’une sensibilité extrême.
***
Mars

Chablis. Dans les vignes avec Stéphane Moreau du domaine Moreau-Naudet. Un des grands talents actuels du chardonnay sur Kimméridgien. Un vigneron à suivre de très près.

Jean-Marie Raveneau sur le pas de sa porte. Une vraie tronche d’acteur. A ce moment précis de l’année, nous n’avons toujours « pas eu d’hiver », et il redoute des gelées tardives.

Chablis vu depuis le Grand Cru Grenouilles. Et la Collégiale Saint-Martin, que l’on connaît entre autres grâce aux étiquettes des domaines Raveneau, Dauvissat et Daniel-Etienne Defaix.

Dégustation chez Thomas Pico. Là aussi, des 2012 de haut vol. Peut être les vins les plus sérieux et construits pour la garde qu’il ait jamais vinifiés.
***
Avril

Nuits St-Georges. Le diable nous surveille, pendant que nous dégustons dans la cave du domaine Lécheneaut.

Chorey-les-Beaune. Sébastien Gay. Un vigneron soucieux et très appliqué, qui signe des 2011 plus que sérieux, sans trace de végétal. La relève est assurée.

Dans la vieille vigne d’aligoté du domaine Michel Gay, à deux pas du Château de Chorey. Un coin du vignoble beaunois que l’on méconnait, à tort.

Pommard. Aleth Girardin, une vigneronne de bonne humeur, très humaine. Et des 2011 denses, bâtis pour la garde, issus de très vieilles vignes. Et sans poivron, là aussi.

Vosne-Romanée. Un portail qui en a fait rêver plus d’un, et que l'un de nous a eu la chance de franchir pour la première fois, avec au bout une dégustation de la Tâche 2007, 1997 et 1961 !

Un immense Monsieur, Aubert de Villaine. Son humilité et sa simplicité n’ont d’égal que la passion et le respect qu’il a pour les grandissimes terroirs et l’histoire du domaine. Un homme touchant.

Aluze. Une vue sur le Clos des Roches Pendantes, un des plus beaux terroirs de cette méconnue mais charmante commune de la Côte Chalonnaise. La Bourgogne du Sud a bien des atouts.

Contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, Alain Hasard est un « bio » qui ne compte pas sur la chance pour signer des vins purs, fins et précis. Ses 2010, 2011 et 2012 sont superbes !
***
Mai

Chénas. Remise en travail de terroirs récemment acquis par le Château du Moulin-à-vent. La surface du sol, jadis compactée et croutée, revoit l’air. Un domaine qui continue de progresser.

Fleurie. « Le Marquis », Alain Coudert, et son fils. Un homme investi, qui signe des vins traditionnels émouvants de finesse et surtout de justesse. De grands beaujolais.

Dans la cour du domaine, le vieux chien est parti, mais un chat a pris sa place, y compris dans sa niche ! Ce jour là, Monsieur siestait à même le sol, et profitait des températures douces.

Maury. Sur la route sinueuse menant au château de Queribus, une très vieille table d’orientation désuète veille sur le vignoble de Maury, au cœur de la vallée de l’Agly.
***
Juin

Corcelette. Daniel Bouland, homme soucieux mais heureux. Un vigneron timide, faussement « ours », mais un grand professionnel et un homme attachant.

Dans le même caveau, le verre du maître vu au travers d’un autre verre. Daniel était parti chercher les vieux millésimes, car ici on goûte toujours tout, et sur plusieurs années. Un accueil digne de ce nom.

Morgon. Jean-Marc Burgaud en pleine action. De très jolis 2013 déjà en bouteilles sur les petites cuvées, et une James 2012 d’anthologie, issue pourtant d’un millésime compliqué.

Pontanevaux. Dans la cave de Fabien Duperray, domaine Jules Desjourneys. Il s’agit en fait des anciens entrepôts de la maison Thorin, qui fut un grand négociant et propriétaire local. Son nom a même été accolé à celui de Romanèche !

Guillaume Sorbe, Nicolas Herbin et Fabien Duperray. Ce jour là, Fabien, négociant de métier, faisait découvrir la production de Guillaume, un jeune vigneron hyper prometteur de Reuilly, dans la Vallée de la Loire
© Crédits photos www.vin-terre-net.com - Tous droits réservés